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Du blues en automne

Partagé entre concerts et expositions, le festival Aber Blues, troisième du nom, déferle sur le Nord-Finistère.

 

Du blues pour réchauffer la saison automnale. C’est ce que propose, jusqu’au 30 novembre,  le Hot Club Jazz Iroise avec la troisième édition d’Aber Blues. Le festival célébrera la musique noire américaine et ce, au gré de concerts mais aussi d’expositions. Des expositions qui, présentées à Saint-Renan, Porspoder, Lampaul-Plouarzel et Locmaria-Plouzané, permettront au public de découvrir les origines du blues (et l’extraordinaire travail de l’ethnomusicologue Alan Lomax) et de s’immerger, en photos, dans cet univers musical grâce aux clichés de Guy Le Texier, photographe amateur. Avec Instants Damnés, il est parti à la rencontre de musiciens légendaires. « J’essaie d’apporter ma pierre à l’édifice qu’est la reconnaissance de cette culture afro-américaine bien souvent oubliée ou ignorée », explique l’artiste qui se considère comme  « un capteur d’instants ».

Concerts

Le temps fort du festival aura lieu du 22 au 24 novembre. Plusieurs concerts sont programmés durant ce week-end   festif et haut en couleur qui débutera le vendredi, à Lanildut (à la Maison de l’Algue), par un apéro  animé par la fanfare Funky Dirty Chicken. Le lendemain, Ben Toury, jeune prodige du swing-blues-boogie, se produira avec son quartet à Brélès, tandis que Philippe Ménard et Gladys et Michel Foizon investiront le dimanche, en fin d’après-midi, la salle le  Kruguel, à Lampaul-Plouarzel pour clore  cette édition d’Aber Blues.
Pratique :
A Brélès, Lampaul-Plouarzel, Lanildut, Porspoder, Saint-Renan, et Locmaria-Plouzané, jusqu’au 30 novembre (concerts du 22 au 24 novembre).
Rens. : 02 98 04 32 20. http://www.hot-club-jazz-iroise.fr

Le blues torride de Valerie June


Star annoncée du festival des Inrocks 2013, Valerie June était encore une inconnue il y a quelques mois, jusqu’à ce que son album «Pushin’ against a stone» (Pias) révèle au monde une voix profonde et fracassée, et une musique hantée par les fantômes du patrimoine folk-blues américain.

 Comment avez-vous découvert la musique ancestrale qui irrigue aujourd’hui vos chansons ?
 J’aimais beaucoup les chants gospel que j’entendais à l’église où j’allais enfant, à Jackson, Tennessee. J’y ai découvert qu’on avait tous une voix, et que parfois, ce qui en sortait pouvait être magique. A la maison, on écoutait pas mal de musique soul et R&B et, plus tard, j’ai beaucoup écouté les disques de Tracy Chapman. J’aimais son écriture simple et précise.

 Quand avez-vous, à votre tour, commencé à écrire des chansons ?
 Je ne sais plus exactement, mais je me souviens que tout à coup, je me retrouvais dans un endroit magique, mystique... Comment l’expliquer ? Quand on est dans un musée et que l’on voit une toile qui vous bouleverse, on se demande : «Mon Dieu, mais d’où vient cette œuvre ? Comment est-elle née ?» Et bien, mes chansons, je les vois naître de la même manière, c’est une expérience très particulière...

 Racontez-nous !
 Eh bien, tout d’abord j’écris beaucoup : des mots, des bribes de phrase, des réflexions. Le morceau-titre, «Pushin’ against a stone», m’est venu comme ça : je pensais que souvent dans ma vie, j’avais dû «pousser un roc»... Puis j’entends une mélodie dans ma tête, sur laquelle je plaque ces mots ou bouts de phrase. La guitare ou le banjo viennent ensuite et peu à peu, la chanson naît, devant mes yeux...

 Elles ont trouvé ensuite en Dan Auerbach, des Black Keys, l’arrangeur idéal...
 Tout à fait. Je l’ai choisi parce qu’il avait comme moi une vision large de la musique américaine, il a tout de suite compris comment je voulais que mes chansons sonnent. Et avec tout son attirail vintage, ses vieux micros et ses instruments d’époque, il a réussi à leur donner la patine que j’entendais dans ma tête.

 Qu’apporte la scène à vos chansons ?
 Leur vérité. Le disque est la somme des meilleures prises que l’on pouvait faire des voix, des guitares, etc., mais sur scène, je ne peux garantir la perfection, mais l’authenticité de ce que je ressens au moment précis où je chante. Souvent, je me laisse porter par la musique et si je chante «I love you», je me demande «Mais au fait, qui va m’aimer, moi ?», je me laisse submerger par mes émotions, je ne retiens plus rien et là, tout peut arriver...

Une soirée placée sous le signe du blues dynamité

Groupe londonien formé en 2007, The Jim Jones Revue fait partie de ces groupes pour qui la gomina est synonyme de bon goût, pour qui les vestes en jean cloutées sont toujours tendance et pour qui le rock’n’roll n’est pas une affaire de coupe de cheveux à mèche.
 Non, le rock’n’roll, ça doit sentir la bière, la fumée de cigarette et le whisky. Ça doit jouer vite et être brutal. Conduit par l’ancien chanteur de Thee Hypnotics, The Jim Jones Revue drague les eaux profondes du rock’n’roll éternel, navigue sans peur dans les remous du punk rock de 1977 et accoste parfois sur les berges pour une halte au son du blues originel. En cela, ce combo, qui traverse régulièrement le Channel pour honorer ses fans français, ressemble de plus en plus à un enfant illégitime du séminal Dr Feelgood.

 En concert, leurs chansons fulgurantes, supersoniques font de ce groupe, salué par la critique et le public, les porteurs de flamme d’un rock’n’roll ambitieux. Un pur moment de blues et de garage, simple, direct et violent. En première partie, se produira Sister Simone & The Holy Balls, du Pays basque. Encore une formation née au fond d’une grange en plein champs de piment ou de maïs ! Mais à l’écoute de leurs compositions, on comprend immédiatement que le groupe, à la musique brute et nature, à l’énergie sensible et engagée, est fait pour la scène. Led Zeppelin, Janis Joplin, Jimy Hendrix ou Cream comptent parmi leurs influences notables.

 Après cinq ans de travail, la formation vient présenter son premier album éponyme sorti en juin. Crachant, tournoyant, hurlant, Sister Simone & the Holy Balls emporte dans un ouragan aux vapeurs de whisky, de santiag et de vieux cuir, en mâchant toujours avec classe la chique de la liberté.

Bombino ou le blues du désert

Quand Bombino rencontre Dan Auerbach des Black Keys, cela donne l’album Nomad, sorti en France en avril 2013. Ces chansons teintées de blues viennent agrémenter le répertoire du guitariste, auteur-compositeur et interprète touareg Omara Moctar dit Bombino dont les textes sont des messages d’espoir et de paix. Autodidacte passionné, il est l’un des représentants actuels les plus connus de la musique et de la culture touareg. Il compose sur des rythmes chaloupés une musique où les langueurs du désert s'allient à la véhémence du rock. A découvrir samedi 16 novembre au Palais des Congrès de Digne-les-Bains Samedi 16 novembre à 21h - Palais des congrès de Digne-les-Bains. Tarifs de 6 à 16 euros. Contact : 04 92 30 87 10.

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